Inventons le territoire de demain
Démarche résilience
Changements sur "🚜 Accélérer la dynamique d’adaptation de l’agriculture"
Description (Français)
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L’excès généralisé et continu des pluies sur plusieurs mois a eu un impact sur les exploitations agricoles, les cultures et les élevages. Les sols gorgés d’eau n’ont plus eu la capacité d’absorber les importantes précipitations générant des pertes pour les agriculteurs (trésorerie, équipements détruits, pertes de récolte…). 1/3 des pertes subies par les agriculteurs en 2023-2024 sont dues aux intempéries 2023-2024. Il est indispensable de parvenir à des solutions d’adaptation de nos pratiques pour moins exposer l’économie de l’agriculture du territoire. Ces décisions doivent venir des exploitants eux-mêmes, meilleurs connaisseurs des enjeux de leur activité, et de la préservation de leurs sols, de leurs équipements, de leur patrimoine.
Ces difficultés viennent s’ajouter à celles rencontrées avec les crises économiques et sanitaires en 2024. Le modèle agricole doit globalement, au niveau national, européen et international se réinventer pour être en mesure de s’adapter aux effets du changement climatique et devenir plus résilient. Si un grand nombre d’exploitants agricoles se sont déjà engagés dans des démarches d’adaptation, il est important que cette dynamique ne soit pas stoppée par cette nouvelle crise.
Les acteurs du monde agricole ont déjà largement pris des décisions de long terme pour anticiper les effets du changement climatique. Le monde agricole est à la manœuvre pour conduire la transformation de ses activités. Le changement des emplacements de culture, la réflexion collective sur les assolements d’un bassin versant et l’évolution des pratiques culturales vers plus de résilience face aux ruissellements sur terres agricoles sont des sujets de réflexion, de décision et d’action des acteurs du secteur qui faciliteront demain le maintien de l’équilibre entre l’alimentation des populations et la préservation des sols. En effet, certaines pratiques agricoles, indépendamment des enjeux climatiques, peuvent également aggraver le risque inondation, et notamment l’érosion des sols et la perte de valeur des fonds. Une réflexion plus résiliente doit également être menée entre les exploitants amont et ceux en aval des bassins versants.
A ces deux dimensions essentielles vient se greffer une troisième : le service écosystémique (plantation de haies, mise en place de bandes enherbées, stockage de carbone, adaptation des pratiques, zones d’expansion de crues…). L’agriculteur est désormais en première ligne dans l’évolution et la préparation des territoires aux effets du changement climatique. Cette dimension sera également bénéfique sur d’autres domaines comme la biodiversité et la recharge des nappes phréatiques.
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L’excès généralisé et continu des pluies sur plusieurs mois a eu un impact sur les exploitations agricoles, les cultures et les élevages. Les sols gorgés d’eau n’ont plus eu la capacité d’absorber les importantes précipitations générant des pertes pour les agriculteurs (trésorerie, équipements détruits, pertes de récolte…). 1/3 des pertes subies par les agriculteurs en 2023-2024 sont dues aux intempéries. Il est indispensable de parvenir à des solutions d’adaptation de nos pratiques pour moins exposer l’économie de l’agriculture du territoire. Ces décisions doivent venir des exploitants eux-mêmes, meilleurs connaisseurs des enjeux de leur activité, de leurs équipements, de leur patrimoine et de la préservation de leurs sols.
Ces difficultés viennent s’ajouter à celles rencontrées avec les crises économiques et sanitaires en 2024. Le modèle agricole doit globalement, au niveau national, européen et international se réinventer pour être en mesure de s’adapter aux effets du changement climatique et devenir plus résilient. Si un grand nombre d’exploitants agricoles se sont déjà engagés dans des démarches d’adaptation, il est important que cette dynamique ne soit pas stoppée par cette nouvelle crise.
Les acteurs du monde agricole ont déjà largement pris des décisions de long terme pour anticiper les effets du changement climatique. Le monde agricole est à la manœuvre pour conduire la transformation de ses activités. Le changement des emplacements de culture, la réflexion collective sur les assolements d’un bassin versant et l’évolution des pratiques culturales vers plus de résilience face aux ruissellements sur terres agricoles sont des sujets de réflexion, de décision et d’action des acteurs du secteur qui faciliteront demain le maintien de l’équilibre entre l’alimentation des populations et la préservation des sols. En effet, certaines pratiques agricoles, indépendamment des enjeux climatiques, peuvent également aggraver le risque inondation, et notamment l’érosion des sols et la perte de valeur des fonds. Une réflexion plus résiliente doit également être menée entre les exploitants amont et ceux en aval des bassins versants.
A ces deux dimensions essentielles vient se greffer une troisième : le service écosystémique (plantation de haies, mise en place de bandes enherbées, stockage de carbone, adaptation des pratiques, zones d’expansion de crues…). L’agriculteur est désormais en première ligne dans l’évolution et la préparation des territoires aux effets du changement climatique. Cette dimension sera également bénéfique sur d’autres domaines comme la biodiversité et la recharge des nappes phréatiques.